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La Tunisie, terre d’accueil des premiers chats de Méditerranée
Depuis des millénaires, les chats partagent nos vies, nos maisons… et nos légendes. Longtemps, les chercheurs ont cru que les chats domestiques s’étaient répandus en Europe uniquement via l’Égypte ou l’Asie. Mais des découvertes archéologiques récentes ont bouleversé cette idée : les premiers chats domestiques seraient arrivés en Méditerranée… par la Tunisie. Des restes vieux de 2 000 ans, trouvés sur l’île de Djerba, confirment que nos félins auraient traversé la mer depuis les côtes tunisiennes pour rejoindre les civilisations du nord.
Un patrimoine vivant et silencieux, enraciné sur notre territoire.
Le chat, une figure respectée dans l’islam
Dans la tradition musulmane, le chat est un animal noble, pur et apprécié du Prophète Muhammad ﷺ. Il était connu pour sa tendresse envers les félins — une célèbre histoire raconte qu’il a préféré couper une partie de son vêtement plutôt que de réveiller son chat endormi sur sa manche.
Les chats ont longtemps été protégés, nourris, soignés par les habitants des médinas. Dans certaines mosquées, on leur réservait même un coin pour dormir. Leur liberté et leur élégance faisaient d’eux des hôtes respectés des lieux sacrés.
Sidi Bou Saïd : une tradition de protection
Le nom de Sidi Bou Saïd vient du saint soufi Sidi Bou Saïd al-Baji, qui s’y installa au XIIIᵉ siècle pour vivre en paix, en prière et en contemplation.
Son mausolée, perché au sommet du village, veille encore aujourd’hui sur la baie, dans une atmosphère de recueillement.
Ce lieu chargé d’histoire, empreint de méditation et de transmission, dégage une énergie discrète mais bienveillante, inscrite dans la pierre, les jardins et les ruelles.
Chez Sidicats, nous aimons penser que cette tradition de soin du vivant continue à vivre, à travers des gestes simples :
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offrir un abri,
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nourrir un chat,
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prendre soin de ce qui semble invisible.
Et aujourd’hui ?
Malgré cette histoire millénaire et ce respect ancien, les chats errants de nos villes sont souvent invisibles. Trop maigres, trop nombreux, ignorés ou rejetés, ils dépendent encore trop peu de gestes solidaires.
À Sidi Bou Saïd, comme ailleurs, il est temps de raviver cette tradition d’accueil et de respect.
Tout est à faire : créer des abris discrets (CatHouses), leur garantir l’accès à l’eau (CatSources), les nourrir dignement, les soigner et, surtout, les protéger à long terme via la stérilisation.
Votre soutien peut faire renaître cet héritage silencieux et lui donner un avenir.
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